Le Cadre de vie

Geographie administrative :
En ce début du XVIIIè siècle, la paroisse est depuis peu de temps française.
On se souvient qu'en 1665, à la mort de Philippe IV, Louis XIV prétend annuler la renonciation de sa femme, la reine Marie-Thérèse à son héritage
espagnol et réclame au nom du droit de dévolution aux enfants du premier lit, le Brabant, le Luxembourg, le Cambrésis ainsi qu'une partie de l'Artois.
La Flandre suivra presque aussitôt et la capitulation de Lille est signée le 28 août 1667. La paix sera conclue l'année suivante à Aix la Chapelle. Ainsi  Charles II cède à la France les villes de Lille, Douai, Courtrai, Tournai, Armentières et toute l'étendue de leurs appartenances, parmi lesquelles notre paroisse.

Siège de Lille par Turenne (BN/Bulloz)

Wambrechies dépend de la juridiction du Ferrain, un des cinq  quartiers de la chatellenie de Lille. Le Ferrain, terre à fourrage, comprend 29 localités dont Comines est le chef lieu.   Chacune de ces paroisses, se gérait elles même pour les affaires courantes locales, soumises à l'administration du   seigneur et ses adjoints, baillis et hommes de fief. Le seigneur   local avait droit de basse justice, mais il en référait pour les  problèmes plus graves au seigneur haut justicier de Comines ou au souverain Baillage et à la Gouvernance de Lille.

Les Etats de la Flandre Wallonne qui sont d'origine assez anciennes, n'étaient pas constitués par la réunion du Clergé, de la Noblesse et du Tiers Etat. Ils comprenaient 4 membres : les baillis des 4 principaux seigneurs hauts justiciers Phalempin, Cysoing, Wavrin, et Comines) et les magistrats de 3 villes : Lille, Douai et Orchies. Les fonctions de ces assemblées d'état étaient considérables puisqu'elles consentaient (ou refusaient) l'impôt, présentaient des doléance ou encore contrôlaient l'emploi des fonds accordées.

Géographie ecclesiastique :
Wambrechies était inscrite dans le diocèse de Tournai. Les paroisses du diocèse étaient réparties en 8 doyennés. Notre paroisse faisait partie du décanat de Lille, le plus grand du diocèse qui regroupait quelques 51 paroisses. Rappelons seulement que la paroisse est la première institution  à structurer villages et villes français, et dont la réalité, définitivement établie par la réformation, va survivre à tous les changements (P. Goubert / D.Roche).

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