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Le premier soin de ce dernier fut de chercher à découvrir les héritiers du défunt. Il eut la chance de les retrouver, et d'apprendre que c'étaient de pauvres orphelins. Il fit prier leurs tuteurs de se rendre à Armentières, pour y dîner avec lui, ainsi que trois de ses amis (un notaire et deux témoins). Les tuteurs ignoraient que leurs pupilles fussent les hérititers de Maître Deloz, aussi, avec les autres convives, ils félicitèrent Maître Cornille de l'augmentation considérable de sa fortune. Il attendit le moment du dessert pour s'adresser aux tuteurs des mineurs en ces termes : « Messieurs, vous ignorez pourquoi nous sommes ici, eh bien, je suis venu ici et je vous ai appelés pour vous dire que vos pupilles sont les héritiers légaux de Maître Deloz. J'ignore pourquoi il m'a legué ses biens, mais ce que je sais, c'est que la loi le défère à ses parents « ce sont vos pupilles » vous avez qualité, acceptez ma renonciation ». Cette renonciation, il la dicta lui même à son confrère qu'il avait amené exprès.
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